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jeudi 31 mars 2011
Il accueille l'huissier de justice à coups de bâton
Il n'est jamais agréable de voir débarquer un huissier de justice chez soi. ... R., qui doit rembourser des dettes, accueille l'officier public par des insultes et des menaces, mais considère que c'est lui la victime. Malgré des revenus confortables avoisinant les 5 000 E par mois, ce gérant de société a contracté plusieurs crédits à la consommation. Trop. Il a accumulé plusieurs milliers d'euros de dettes. OAS_AD('Position1'); Le 14 décembre, un huissier de justice se présente à son domicile pour réaliser un inventaire dans la perspective de saisir une partie de ses biens mobiliers. Sauf que R. ne répond pas. « Je ne mets pas mon nom à l'interphone pour éviter le démarchage. » L'huissier, le serrurier et les deux témoins se font ouvrir la porte par une voisine. Devant la porte de l'appartement, ils sonnent à nouveau. R. ne bouge toujours pas. Le serrurier commence son travail. Là, la porte s'ouvre brusquement. « Il nous a insultés, nous a traités de voleurs et a refermé. Il a ensuite rouvert et a commencé à nous taper sur les mains avec un bâton », racontent les deux témoins devant le tribunal. Ce bâton, c'est en fait un instrument de massage. L'huissier et les témoins ne sont pas blessés, mais choqués : « Nous travaillons souvent avec Me C. Jamais on n'avait vécu un truc comme ça. » Pour sa défense, le prévenu explique avoir cru que ces personnes étaient des cambrioleurs. « Vous aviez des dettes, vous saviez qu'un huissier allait passer et ces personnes ont décliné leur identité. » L'homme, pour sa défense, tente de retourner la situation. « J'étais terrorisé. Ils se sont présentés de façon agressive, je pensais qu'ils allaient tout défoncer, pénétrer chez moi de façon violente. » « Dans la mesure où vous refusiez d'ouvrir, ils n'avaient effectivement que ce moyen. Et puis ils ne sont pas venus là pour boire le thé ! », s'exclame la procureure. Elle dénonce « un agresseur qui se prend pour une victime et menace une personne qui ne fait que son travail » et demande huit mois de prison dont six avec sursis. Le tribunal a été plus clément, condamnant le prévenu à 1 500 E d'amende et une obligation de dédommager les victimes à hauteur de 150 E pour les témoins et 300 E pour l'huissier. S'il ne paye pas cette amende ainsi que les dommages et intérêts, un autre huissier bien pourrait se présenter à sa porte. • M. V. source >>> lavoixdunord.fr
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